Parcours mémoriel

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Plaque commémorative

Plaque commémorative

Lors de la première cérémonie officielle de commémoration de l’esclavage et de la traite négrière, le 10 mai 2006, une plaque commémorative est inaugurée sur les quais à la mémoire des esclaves africains déportés aux Amériques.

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Modeste Testas

Statue réalisée par Woodly Caymitte dit Filipo, artiste haïtien. Cette oeuvre représente Modeste Testas. Née AL POUESSI, originaire d’Afrique orientale, elle est devenue Marthe Adelaïde Modeste TESTAS après son baptême et fut achetée adolescente par deux frères bordelais Pierre et François Testas qui avaient un négoce à Bordeaux. En 1781, François Testas fait transporter AL POUESSI à Jérémie (Saint-Domingue), dans la propriété qu’il dirige. Elle est alors âgée de 16 ans.

 

 

plaque MT

 

Voir le portrait complet de Marthe Adélaïde Modeste Testas

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Salles du Musée d'Aquitaine

Les salles permanentes ouvertes en 2009 s’organisent en quatre espaces à la scénographie différenciée.

Le premier espace témoigne du rôle de la ville de Bordeaux au XVIIIe siècle en France. La reconstitution muséographique d’une façade bordelaise qui fait office de support esthétique aux vestiges de la statue équestre de Louis XV constitue un hommage aux transformations urbaines entreprises durant cette époque prospère.

Source de cette prospérité, le deuxième espace s’intéresse aux modes et aux enjeux du commerce maritime bordelais, matérialisé par une imposante collection d’objets de navigation et de maquettes de vaisseaux. Si ce commerce se décline notamment par la pratique en droiture, l’accentuation du commerce triangulaire à la fin du siècle, positionne Bordeaux au deuxième rang des ports négriers de France. Les modalités de la traite des captifs auprès des marchands africains sont ici explicitées, rompant au passage de nombreux préjugés. Les tragédies des autochtones décimés ainsi que les désastres issus des guerres coloniales ne sont pas oubliés.

L’organisation du système esclavagiste dans les îles à sucre est mise en perspective dans le troisième espace. Les documents témoignent ici des conditions de vie et des relations sociales qui existent dans les plantations. La vente des esclaves, les sévices corporels, l’infanticide, l’organisation du travail, la mortalité, l’affranchissement, le marronnage et les révoltes sont ainsi évoqués.

Enfin, le dernier espace qui relate les combats pour l’abolition, menés de part et d’autre de l’océan s’intéresse aux conséquences de l’esclavage dans nos sociétés en s’interrogeant sur les héritages politiques, sociaux et culturels nés de cette histoire.

Bordeaux au 18ème siècle, le commerce atlantique et l'esclavage

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Rue Desse

plaque de rue

Pierre Desse (1760-1839), marin bordelais, s’est illustré comme capitaine corsaire. Pour avoir sauvé quatre-vingt-douze hommes d’un navire hollandais en perdition (le Colombus), la Chambre de commerce de Bordeaux fît frapper en 1823 une médaille en son honneur. Pierre Desse fût le capitaine de quatre expéditions négrières entre 1789 et 1818. Son neveu Paul (1808-1862) sauva quant à lui cent douze hommes d’un navire anglais (le Marquis de Campden) en perdition en mer de Chine ce qui lui valut, semble-t-il, d’être associé à son oncle pour la dénomination de la rue.

La traite négrière et l’esclavage ont été reconnus en France en tant que crime contre l’humanité par la loi dite « Taubira » promulguée le 21 mai 2001.

 

Voir le portrait complet de Pierre Desse

 

 

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Rue David Gradis

plaque de rue

En 1724, David Gradis (1665-1751), armateur et négociant, acheta près du cours de la Marne un terrain qui devint le premier cimetière juif de Bordeaux. C’est à ce titre que la rue fut baptisée en son nom en 1825. La firme David Gradis et Cie a armé deux cent vingt et un navires pour les colonies de 1718 à 1789 dans le cadre du commerce en droiture et 10 navires pour la traite négrière qui quitteront Bordeaux entre 1771 et 1792.

La traite négrière et l’esclavage ont été reconnus en France en tant que crime contre l’humanité par la loi dite « Taubira » promulguée le 21 mai 2001.

Voir le portrait complet de David Gradis

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Rue Gramont

 

Plaque de rue

Jacques-Barthélemy Gramont (1746-1816) fut consul de la Bourse de Bordeaux en 1784, conseiller général de Gironde de 1800 à 1807 et président de la Chambre de commerce de Bordeaux de 1806 à 1809. Il a été nommé adjoint au maire de Bordeaux en 1806, puis maire pendant les Cent Jours le 2 mai 1815. Il a financé trois expéditions de traite : une en 1783 et deux autres en 1803. Il est l’un des cinq négociants membres de la commission qui représente Bordeaux auprès de Napoléon Bonaparte lors du débat sur le rétablissement de la traite des Noirs en 1801-1802 dont le rapport plaide en faveur de la « liberté de commerce » et donc de la traite.

La traite négrière et l’esclavage ont été reconnus en France en tant que crime contre l’humanité par la loi dite « Taubira » promulguée le 21 mai 2001.

 

Voir le portrait complet de Jacques-Barthélémy Gramont

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Promenade Martin L. King Jr

La ville de Bordeaux a souhaité rendre hommage au Docteur Martin Luther King, pasteur baptiste américain et commémorer l'action de ce personnage emblématique de la lutte pour l'égalité, les droits civiques et la diversité. Prix Nobel de la Paix en 1964, il est mort assassiné en 1968.

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Le Jardin de la mémoire

Inauguré le 12 mai 2019, le Jardin de la mémoire s’attache à présenter les végétaux qui étaient cultivés par les esclaves dans l'espace des Mascareignes (Océan Indien) et dans l'espace Caraïbes  (tabac, indigo, canne à sucre, coton…).

Découvrir la vie dans la plantation

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Square Toussaint Louverture

A l'occasion du bicentenaire de sa fondation, la République d'Haïti a fait don à la ville de Bordeaux d'un buste de Toussaint Louverture, héros de la guerre d'indépendance de Haïti. Ce buste, œuvre du sculpteur haïtien Ludovic Booz, orne depuis 2005 le square portant le nom de ce célèbre Haïtien, dans le parc des berges de la Bastide sur la rive droite, face à l'entrée principale du jardin Botanique. Le 11 mai 2019, le nouveau square Toussaint Louverture a été inauguré. Il met en valeur le buste et comporte des dalles présentant sa biographie (rédigée en collaboration avec M. Jacques de Cauna, historien, auteur de Toussaint Louverture : le grand précurseur, éd. Sud Ouest, 2012) et le rôle de Bordeaux dans la traite négrière.

 

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Place Mareilhac

plaque de rue

Jean-Baptiste Mareilhac (1754-1831) a été maire de l’un des trois arrondissements de Bordeaux de 1796 à 1798 et conseiller général de 1800 à 1807. Ce riche armateur était membre de la Chambre et du Conseil de commerce de Bordeaux. Il a investi dans le système de production et d’échanges transatlantique fondé en partie sur la traite négrière et l’esclavage.

Il a organisé une expédition négrière en 1792. Il a été l’un des neuf délégués du Conseil du commerce de Bordeaux à répondre à l’enquête lancée par le gouvernement à propos du devenir de la loi contre l’esclavage en 1801-1802. Il s’associa le 15 février 1802 aux conclusions favorables à son rétablissement en Outre-mer.

La traite négrière et l’esclavage ont été reconnus en France en tant que crime contre l’humanité par la loi dite « Taubira » promulguée le 21 mai 2001.

 

Voir le portrait complet de Jean-Baptiste Mareilhac

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Passage Feger

plaque de rue

Entre 1742 et 1783, les frères Feger-Latour ont armé 121 navires pour les colonies ; six d’entre eux ont été utilisés pour la traite négrière. La famille Feger-Latour a été associée aux diverses facettes du système esclavagiste, à savoir la traite des Noirs et le commerce en droiture, commerce effectué entre l’Europe et les colonies caribéennes et transatlantiques.

La traite négrière et l’esclavage ont été reconnus en France en tant que crime contre l’humanité par la loi dite « Taubira » promulguée le 21 mai 2001.

 

Voir le portrait complet d'Etienne Feger-Latour

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Strange Fruit

 

Strange fruit

Sculpture en résine et métal réalisée par le sculpteur Sandrine Pante-Rougeol à l’occasion de la Semaine de la Mémoire en 2019, l’année des 170 ans d'abolition de l'esclavage et des traites négrières. Cette sculpture, acquise par la ville de Bordeaux et inaugurée le 2 décembre 2019, est un hommage aux esclaves, en mémoire des souffrances qu’ils ont subies. Pour ne jamais oublier ces crimes contre l’Humanité et que plus jamais ils ne se reproduisent.

 

Plaque SF

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Mascarons

Décoration vivace et fantaisiste par nature, le mascaron permet d'animer la rigueur géométrique des façades en s'intégrant aux décors architecturaux. Ils sont souvent apposés sur la clef de voûte des arcs des fenêtres ou des portes et sur les linteaux.

Les mascarons bordelais reflètent aussi l'histoire de la ville avec la reproduction de visages africains en référence à la traite négrière. La colonisation et l'esclavage participèrent à la richesse de la ville de Bordeaux, tant par la traite négrière, que par le commerce en droiture des denrées produites par les esclaves ou encore la possession de plantations. Des mascarons gardent la mémoire de cette histoire et plusieurs d'entre eux représentent des visages d'Africains.

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Maison d'Issac Louverture

Une plaque inaugurée le 4 avril 2003 rappelle la présence d’Isaac Louverture, fils de Toussaint Louverture, dans l’immeuble situé au 44 rue Fondaudège. Décédé en 1854, il repose au cimetière de la Chartreuse.

 

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Tombe d'Isaac Louverture

Thomas Prosper Gragnon-Lacoste et son beau-frère Théophile de Mondenard de Roquelaure (1818-1878), chef de division à la mairie de Bordeaux, font construire, en 1864, un tombeau familial dans le cimetière de la Chartreuse à Bordeaux. Ils font venir en novembre 1865 des cendres de membres des deux familles, puis, en mars 1866, celles du fils de Toussaint Louverture, Isaac Louverture, qui étaient dans une tombe louée dans le même cimetière depuis sa mort à Bordeaux en septembre 1854. En 1878, ce seront celles de Louise Chancy, veuve d’Isaac, décédée en 1871. Par la suite, les descendants des Mondenard demeurent les seuls propriétaires du caveau. Depuis mai 1946, seul un nom y apparaît distinctement, celui de Feuillerat, époux d’une Mondenard, mais une plaque non fixée a été offerte en hommage à Toussaint Louverture et rappelant que son fils Isaac repose dans ce caveau.

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Fresque du plafond du Grand-Théâtre

C’est au peintre Jean-Baptiste Calude Robin que fut confié, à la fin du 18e siècle, le soin d’orner la coupole de la salle de spectacle. Le thème retenu par l’artiste fut « Apollon et les muses agréent la dédicace d’un temple élevé par la ville de Bordeaux ». L’œuvre est un triple hommage, à la fois allégorique et réaliste, aux arts, aux artisans ayant bâti le théâtre (des tailleurs de pierre sont obsevables à l’angle sud-ouest du bâtiment) et à la ville de Bordeaux. Sur cette dernière scène, la ville, représentée par une femme, surmontée du chiffre de Bordeaux, est protégée par Athéna et Hermès, tandis qu'à ses pieds se trouvent les richesses de la ville : le commerce maritime, le vin, et les esclaves.

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Salon Maryse Condé

 

Maryse Condé née Maryse Boucolon le 11 février 1934 à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Elle a écrit de nombreux romans historiques dont Segou et Moi Tituba, sorcière noire de Salem. Elle a été la première présidente du Comité pour la Mémoire de l'Esclavage créé en janvier 2004 pour l'application de la loi Taubira qui a reconnu en 2001 l'esclavage et la traite comme crimes contre l'humanité. C'est sur sa proposition que le Président Jacques Chirac a fixé le 10 mai comme date officielle de commémoration de l'esclavage. Cette cérémonie a été célébrée pour la première fois en 2006.

A l’occasion de la Semaine de la mémoire 2019, le Salon Maryse Condé est inaugurée au sein de l’Hôtel de Ville de Bordeaux. Cette action, incluse dans le plan d’actions mémoire de la ville, visait à consacrer une femme contemporaine ayant par ses mots et sa pensée dénoncé l’esclavage, déconstruit la pensée occidentale sur la construction identitaire des esclaves noirs et résisté au discours historique occidental. Cette inauguration reconnaît l’engagement politique et féministe de l’écrivaine guadeloupéenne, véritable voix de l’Atlantique noire au même titre que sa consoeur américaine Tony Morrison.

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Musée des Arts décoratifs et du design

Le Musée propose à la visite un parcours autour de pièces datant du 19ème siècle et anciennement possédées par la bourgeoisie bordelaise dont certaines familles ont eu à voir avec la traite négrière et l'esclavage dans l'espace Caraïbes. A travers l'analyse de la présence d'une somme d'objets dans les habitations bourgeoises bordelaises se comprendalors l'incursion indirecte de l'esclavage dans le quotidien des notables locaux.

Accès au site du Musée des Arts Décoratifs et du Design

 

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Archives de Bordeaux Métropole

Les Archives de Bordeaux Métropole proposent une sélection de documents historiques conservés dans le fonds de la Ville de Bordeaux, illustrant la traite, l’esclavage et les abolitions (cartes, lithographies, illustrations, documents de vente et d’achat d’esclaves, coupures de presses, livres des comptes d’armement et désarmement de navires partis du port de Bordeaux…).

 

Consultez le site des Archives Bordeaux Métropole